L’huile d’olive, appréciée pour ses bienfaits, pourrait-elle ne plus être aussi bénéfique que l’on pense ? Malgré sa réputation saine, l’huile d’olive peut contenir des surprises indésirables. En effet, de récents rapports révèlent la présence des contaminants dans l’huile d’olive comme les plastifiants et les hydrocarbures. Découvrez dans cet article à quel point nos précieuses huiles d’olive extra vierge ou vierge sont contaminées par les plastifiants ou des traces d’hydrocarbures.

Contaminants dans l’huile d’olive et inflation de l’huile d’olive 2024-2025

En un an, entre 2024 et 2025, l’inflation sur l’huile d’olive, peu importe la marque, a atteint 11,29 %. Les premiers prix sont les plus touchés avec 33,33 % d’inflation. Cette dernière serait causée par les périodes d’épisodes de sécheresse prolongée. En effet, pendant les années mentionnées ci-dessus, on constate une forte baisse de la production mondiale d’huile d’olive surtout en ce qui concerne l’Espagne. Et cela se ressent au niveau mondial, car ce dernier est l’un des premiers exportateurs d’huile d’olive au monde.

La bonne nouvelle est que les prix devraient descendre une fois que les stocks de 2024 auront été écoulés. C’est du moins ce qu’affirme la directrice de communication de France Olive Alexandra Paris. Elle ajoute aussi que cela est possible, car la production espagnole est bien repartie en ce début d’année 2025. Les amoureux de l’or vert d’Espagne pourront donc à nouveau s’approvisionner comme auparavant auprès de leurs distributeurs habituels.

Fraudes et falsifications en hausse ?

Les récentes augmentations de prix font que les huiles d’olive extra-vierges subissent de plus en plus de fraudes. En effet, au premier trimestre 2024, il y a eu pas moins de 50 infractions, dont l’utilisation de fausses étiquettes, la non-conformité de certaines huiles avec les différentes normes de sécurité. On constate même, malheureusement, des falsifications du pays d’origine et une dilution avec d’autres huiles, qui notons-le, détruit l’essence même de l’huile d’olive extra-vierge.

Tout cela serait intervenu aux frontières des pays de l’Union européenne, sur la base des informations données par les réseaux d’alerte de la sécurité alimentaire de l’UE. Le magazine 60millions de consommateurs a ainsi évalué la qualité de 22 huiles choisies par leurs soins avec leurs propres analyses. Ces dernières ont été menées par un laboratoire spécialisé et indépendant. Les résultats signaleraient des huiles avec des traces de plastifiants, d’hydrocarbures, et que toutes les huiles d’olive étudiées présentent au moins un contaminant.

Des contaminants inévitables : plastifiants et hydrocarbures

Aucune huile testée n’échappe aux contaminants selon le rapport du magazine. Dans l’évaluation des 22 huiles d’olive, dont des huiles conventionnelles et biologiques, une grande majorité sont contaminées. La plupart de ces huiles d’olive vierges sont disponibles en grandes surfaces. En tant qu’huile dite « extra vierge », elles devraient être obtenues directement du fruit par simple pression mécanique, ou grâce aux techniques modernes de centrifugation (à deux ou trois phases). La mention « extra » certifie également que l’huile respecte des critères physico-chimiques et sensoriels très stricts, définit par le règlement européen n° 2022/2104.

Enfin, si le producteur n’utilise aucune source de chaleur pour augmenter le rendement ni de seconde extraction par solvant ou vapeur d’eau, on parle alors d’une huile vierge « première pression à froid. Toutes contiennent entre un et trois plastifiants. Il s’agit principalement des phtalates comme le DEHP qui sont classés comme des perturbateurs endocriniens. La Puget s’en sort mieux avec seulement 0,2 mg/kg de DEHT, un substitut moins étudié. Les références les plus contaminées, comme la Terra Delyssa (3,5 mg/kg) et la Carapelli (4,8 mg/kg), reçoivent une note insuffisante. Ces substances migrent souvent des cuves ou tuyaux en plastique, malgré une réglementation européenne interdisant leur usage.

En ce qui concerne les hydrocarbures, les MOSH et MOAH (dérivés du pétrole) sont également détectés. L’Eco+ présente des taux alarmants de MOAH (10 mg/kg), cinq fois supérieurs au seuil recommandé. Seules quelques huiles, comme la Terra Delyssa et la Leos, en sont exemptes. Ces contaminants, potentiellement cancérigènes, soulignent l’importance d’une traçabilité rigoureuse lors de la production.

Oxydation et défauts sensoriels : des lacunes qualitatives

L’indice de peroxyde, indicateur d’oxydation, reste dans les normes pour toutes les huiles. Cependant, certaines (Tramier, Émile Noël) atteignent la moitié de la limite autorisée. Cela indique une exposition excessive à l’air ou à la lumière. La Carapelli bio frôle même le seuil maximal en UV, révélant une dégradation avancée comme indiqué sur le magazine.

Un atout santé malgré les réserves

Malgré ces bémols, l’huile d’olive reste bénéfique grâce à ses polyphénols, qui protègent contre le stress oxydatif. C’est pour cela que l’EFSA recommande 20 g par jour pour en tirer profit. L’acide oléique contenu dans ces huiles contribue aussi à réguler le cholestérol bien que ses effets anticancéreux ou anti-âge ne soient pas prouvés. Ce que l’on peut retenir c’est que les contaminants et défauts sensoriels rappellent l’importance de choisir des marques rigoureuses. Pour obtenir des huiles de qualité supérieures, ibéricoexport offre uniquement des produits spécialement sélectionnés pour leur pureté, leurs bienfaits et leurs qualités organoleptiques. Découvrez plus en profondeur les bienfaits de l’huiles d’olives ici.

Les huiles d’olive de notre sélection vont au-delà des standards habituels. Chaque bouteille est le fruit d’une sélection méticuleuse auprès de producteurs engagés, garantissant une traçabilité irréprochable et des méthodes de culture respectueuses. Nous privilégions des huiles dont la richesse en polyphénols est naturellement élevée, offrant ainsi non seulement des arômes et saveurs exceptionnels. Du fruité vert intense au doux fruité mûr, les huiles d’olive de notre catalogue ont spécialement été sélectionnées pour assurer bien-être, santé et bien sûr une expérience gustative supérieure.

L’huile d’olive : un produit incontournable, mais coûteux

L’huile d’olive est un ingrédient incontournable très utilisé dans de nombreuses cuisines, et c’est le cas dans les plats français qui en consomment en moyenne 1,7 litre par an et par habitant. Même en optant pour les marques de distributeurs, il reste très difficile de trouver une bouteille d’huile d’olive extra vierge en dessous de 10 € le litre en supermarché. Généralement, les prix varient de 10 à 60 € le litre, ce qui indique un grand écart tarifaire pouvant soulever des questions sur la qualité, l’origine ou les procédés de fabrication.

Une composition riche en acide oléique, mais variable

L’huile d’olive est composée à 99 % de lipides, avec une dominante d’acide oléique, un oméga-9 mono-insaturé bénéfique pour la santé cardiovasculaire. Les analyses montrent des écarts notables entre les marques : la Puget affiche 75,4 % d’acide oléique, contre 61 % pour la Terra Delyssa. Ces variations s’expliquent par l’origine et la variété des olives utilisées. Par exemple, la chemlali, une olive tunisienne, contient davantage d’acides gras saturés (jusqu’à 20 %), présents dans certaines huiles comme la Cauvin ou la Tramier. À l’inverse, la Vigean se distingue avec seulement 14,8 % d’acides gras saturés, un atout pour les artères.

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